Dans l’immense majorité des cas, on passe les concours à la fin de la deuxième année.
La palette des concours auxquels se présentent les étudiants de la filière MP est très vaste. Les niveaux sont très variés. C’est ce qui permet à chacun d’optimiser sa réussite : en se présentant à plusieurs concours, chacun peut se montrer ambitieux sans renoncer à la garantie de trouver une école correspondant à son profil.
Quelques Ecoles, souvent les plus prestigieuses, ont leur propre concours. En particulier :
La plupart des autres Grandes Écoles Scientifiques organisent
de grands "concours communs" d’entrée. Ce sont :
Il y a de plus quelques centaines de places dans diverses écoles de petite taille rattachées (en "banque de notes") ou non à l’un des quatre grands précités.
Ainsi, en passant peu de concours, un élève de deuxième année MP ou MP* peut être candidat à beaucoup d’Écoles ... et de places.
Le tableau ci-dessous donne un ordre de grandeur des nombres de places proposés. Les chiffres donnés sont ceux de 2006, ils peuvent varier d’une année sur l’autre.
Concours | Places |
---|---|
Concours commun Mines-Ponts | 450 |
Concours Centrale-SupElec | 850 |
CCP | 1050 |
E3A | 1200 |
Autres | 650 |
Total | 4200 |
En comparant ce dernier chiffre avec le nombre total d’élèves des classes de deuxième année MP* et MP (4930 à la rentrée 2007),
on voit que [*le taux de réussite est très élevé*]...
Les étudiants qui se destinent à l’Enseignement ou à la Recherche en Mathématiques, Informatique, etc ..., ont particulièrement intérêt à s’inscrire dans la filière MPSI.
En vue de l’entrée dans une École Normale Supérieure ; ou en vue d’une poursuite des études dans le second cycle Universitaire au sortir de la deuxième année MP.
La qualité de la formation dans ces classes fait que le passage en Taupe (surnom des classes préparatoires scientifiques) est un atout essentiel pour la préparation aux concours de recrutement
de Professeurs (CAPES et agrégation). L’expérience montre que les étudiants passés par la Taupe connaissent souvent une réussite rapide à ces concours.
Ce choix explique d’ailleurs la plupart des départs vers l’Université
en fin de deuxième année.