QUELQUES EXEMPLES DE PARCOURS D’ETUDIANTS.
-Les parcours classiques (ou "voie royale").
Florence est étudiante en hypokhâgne et en khâgne en 2002 et 2003. Elle réussit à être sous-admissible à l’ENS-Ulm. Encouragée par ses bonnes prestations, elle décide de "cuber", c’est-à-dire de refaire une année en khâgne pour essayer de décrocher l’un des difficiles concours qu’elle prépare. A la fin de son année, elle réussit le concours d’entrée à Science Po Paris en quatrième année, soit la première année de Master. Elle opte alors pour les relations internationales.
Hélène est entrée en hypokhâgne en 2003. Elle fournit un travail soutenu et d’une grande régularité. A la fin de l’année de khâgne, en 2004, elle passe le concours de l’ENS Cachan et le réussit brillamment.
Emmanuelle suit les formations d’ hypokhâgne et de khâgne dans un lycée du sud de la France. A la fin de son année de khâgne, elle est admissible à l’ENSAE, la grande école de l’INSEE qui forme les spécialistes de la statistique économique et sociale. Originaire de Bourgogne, elle décide de cuber dans la classe de B/L du lycée Carnot à Dijon. Au terme de son année de "cube", elle intègre l’ENSAE.
Joséphine obtient en 2011 une double admissibilité à l’ENS Lyon et à l’ENS Cachan ainsi qu’une admission en Master à Science Po Paris. Elle réussit brillamment ses oraux à Normale Sup et intègre finalement l’ENS Cachan. Tandis que Jeanne réussit à être admissible à l’ENSAE et choisit de suivre le Master de Science Po Paris.
-D’autres itinéraires tout aussi intéressants.
Passionné par la philosophie et les sciences humaines, les langues et la sociologie, Marc-Olivier a le profil pour réussir le concours d’entrée à "Normale sup". Malheureusement, quelques points lui font défaut. Il avait, cependant, au cours de son année de khâgne réussit le concours d’entrer à l’IEP d’Aix-en-Provence. Il hésite à cuber et intègre finalement science-po Aix.
A la fin de son année de Khâgne, Raphaëlle réussit le concours d’entrée à l’IEP de Lyon. Elle poursuit alors une double formation : une deuxième année à l’IEP de Lyon et une troisième année de licence en sciences économiques à l’Université Lyon II. Elle réussit ses examens et rejoint, après avoir proposé sa candidature, la prestigieuse London School of Economics (LSE).
Nicolas est essentiellement intéressé par le journalisme. Il passe le concours du Celsa (L’école des hautes études en sciences de l’information et de la communication) et celui de l’IEP de Lille qui offre également une formation intéressante dans le domaine du journalisme. Il choisit finalement Science po Lille.
Camille réalise une bonne performance en réussissant à être sous-admissible aux concours de l’ENS. Elle pourrait cuber, mais préfère rejoindre le Magistère de l’ENS Cachan.
Marielle a choisi de suivre un cursus en classe préparatoire lettres et sciences sociales à cause de la pluridisciplinarité de la formation. Les concours des ENS lui paraissent difficiles et ne l’intéressent pas trop. A la fin de son année de khâgne, elle désire poursuivre ses études dans le domaine de l’aménagement du territoire. Elle passe avec succès les épreuves du concours pour entrer au Magistère d’urbanisme de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Lors de la session de l’agrégation externe de sciences économiques et sociales de 2011, sur les 20 lauréats, on comptait deux anciens B/L de Carnot (Defontaines et Martin). Au terme de la session 2012, trois anciens B/L du lycée Carnot font partie des lauréats et obtiennent un excellent classement (Mercier, Roignot et Guibert).
Nous pourrions proposer bien d’autres exemples de parcours individuels qui conduisent à l’université, aux écoles de commerce et de management, aux écoles de communication ou aux magistères et aux IUP. Finalement, ces expériences montrent que grâce à la solide formation que les étudiants de la CPGE lettres et sciences sociales reçoivent dans le domaine des sciences humaines et sociales, de la littérature et des langues, ils peuvent envisager avec optimisme de nombreuses voies de formation qui débouchent sur un large éventail d’activités professionnelles.