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Lycée Carnot

Présentation de la filière lettres et sciences sociales

Présentation de la filière

Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) lettres et sciences sociales (voie B/L) sont des formations d’enseignement supérieur délivrées dans les lycées. Elles s’inscrivent au sein de la filière littéraire, à côté de la voie A/L.
Au regard des formations post-bac proposées dans le système d’enseignement supérieur, ces classes offrent la formation la plus polyvalente et la plus pluridisciplinaire qui existe aujourd’hui. Elles combinent un enseignement littéraire de haut niveau dans le domaine de la littérature et des langues, un enseignement des humanités classiques (histoire, philosophie, géographie), des humanités modernes (sociologie, économie, sciences politiques) et des mathématiques.
Tandis que la spécialisation généralement de mise dans les cursus post-bac, n’autorise qu’une connaissance partielle des réalités du monde contemporain, la formation délivrée en lettres supérieures (hypokhâgne) et en première supérieure (khâgne) permet d’appréhender les problèmes d’aujourd’hui dans leurs dimensions culturelles, historiques, politiques, sociales et économiques.

Principaux débouchés

Cet enseignement, étendu et rigoureux, est exigeant. Les CPGE lettres et sciences sociales ont vu le jour au début des années 1980, créées à l’initiative de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm dans l’intention d’ouvrir une voie d’excellence dans le domaine des humanités modernes. La formation est de haut niveau et ses exigences sont fixées par les concours d’entrée à l’ENS Ulm, à l’École Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines (LSH) de Lyon et à l’École Normale Supérieure de Paris-Saclay.

Plus largement, la diversité des enseignements proposés en Hypokhâgne et en khâgne BL et le niveau élevé de culture générale qui y est acquis, permettent d’envisager bien d’autres débouchés des Instituts d’Études Politiques (IEP) aux écoles de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (ENSAE / ENSAI) en passant par les écoles de management, les écoles de journalisme, ou encore les formations universitaires les plus sélectives comme les magistères. Ces cursus d’excellence et la qualité de la formation sont de précieux atouts qui permettent aux étudiants d’envisager avec confiance leur insertion professionnelle. En effet, les méthodes et le rythme de travail mis en avant tout au long du cursus forment les étudiants à l’effort, suscitent des dispositions qu’ils mettront à profit au cours des années futures aussi bien dans le domaine des études que dans le monde professionnel.

Diplômes, niveau et qualités requis

Les matières obligatoires de la filière B/L sont dans le tronc commun du lycée général sauf les SES et les Mathématiques. Pour entrer en hypokhâgne B/L à l’issue de l’année de Terminale, le seul prérequis est d’avoir suivi la spécialité Mathématiques en Première et d’avoir ensuite choisi soit la spécialité Mathématiques en Terminale soit l’option Mathématiques complémentaires.
IL EST DONC INDISPENSABLE DE FAIRE DES MATHÉMATIQUES (SPÉCIALITÉ OU COMPLÉMENTAIRES) EN TERMINALE.

Aux lycéens de Seconde et Première qui sont intéressés par une classe préparatoire B/L et s’interrogent sur leur choix de spécialité, nous pouvons proposer quelques conseils, sans que ceux-ci constituent des prérequis pour entrer dans cette classe.
— Nous recommandons de conserver les Mathématiques en spécialité en Terminale.
— Nous recommandons de choisir son autre spécialité de Terminale dans le domaine des sciences de l’homme et de la société, c’est-à-dire parmi :
• Sciences économiques et sociales (SES) ;
• Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ;
• Anglais monde contemporain ;
• Langues, littératures et cultures étrangères ;
• Humanités, littérature et philosophie ;
• Littérature, langues et cultures de l’Antiquité.

Le profil constitué de deux de ces spécialités avec l’option facultative Mathématiques complémentaires est tout à fait possible pour des étudiants motivés mais demandera un effort de rattrapage en Mathématiques. Des élèves ayant choisi des combinaisons de spécialités complètement « scientifiques » ayant le goût des matières littéraires sont aussi les bienvenus.

[*[**Nous attirons l’attention des futurs préparationnaires sur la nécessaire polyvalence des étudiants de la filière lettres et sciences sociales et, tout particulièrement, sur le niveau d’exigence en mathématiques, car il convient de bien mesurer celui-ci. Cette exigence est double : d’une part, elle résulte du niveau d’approfondissement de l’enseignement imparti et d’autre part, elle concerne le volume de travail et la nécessaire régularité des efforts qui devront être fournis (vérifiés chaque quinzaine par les interrogations orales). Certes, cette exigence de polyvalence ne vaut pas obligation d’excellence. On attend d’abord de l’intérêt, de l’implication et un travail sérieux dans toutes les disciplines. Enfin, si l’hypokhâgne et la khâgne B/L ont pour vocation de préparer les concours des Écoles Normales Supérieures (Paris, Saclay et Lyon) et des écoles de statistiques, la formation qu’elles proposent peut également constituer une préparation pour les concours des Instituts d’Etudes Politiques. Seulement, le choix de la filière B/L suppose que l’on s’engage irrévocablement à déployer dans toutes les disciplines, y compris en mathématiques, les efforts attendus. De même, dans l’optique des concours des ESC ou de certains IEP, le travail en LV2 – quand l’étudiant a choisi de s’y inscrire – doit être régulier et approfondi, afin que le niveau requis aux concours puisse être un objectif accessible.*]*]

Dans tous les cas, suivre une telle formation suppose des qualités personnelles particulières. Il est indispensable de posséder une grande capacité de travail et d’être très motivé pour faire face aux exigences. Le sérieux, la rigueur dans l’analyse, le goût pour la réflexion, l’appétit de connaissance et la curiosité intellectuelle sont également autant de traits de personnalité correspondant bien au profil des élèves de CPGE lettres et sciences sociales.
Cependant, il ne faudrait pas se faire une image excessivement austère de ces classes. Le plaisir y est doublement présent. D’abord, parce que ces études réservent de réelles satisfactions personnelles de nature intellectuelle, ensuite parce que la vie entre élèves est riche d’échanges, de rencontres, de solidarités et de relations d’amitié qui participent, à l’instar de tous les autres éléments de l’environnement, à la formation générale des étudiants.

 

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