
Questions / réponses
- Ai-je une chance raisonnable d’être accepté(e) en hypokhâgne A/L ?
Il faut, bien sûr, avoir un niveau satisfaisant en terminale, mais il n’est absolument pas nécessaire d’être en tête de classe ! La commission d’admission qui se tient fin mai tient compte, certes, des notes des candidats, mais aussi de leur motivation, de leur capacité de travail, de leur potentiel, de leur aisance à l’oral, etc., tels qu’ils apparaissent dans les appréciations de vos professeurs de terminale.
Les enseignants d’hypokhâgne et de khâgne savent à quel point des élèves moyens sont capables de progresser dans l’environnement stimulant de la prépa...
Vous avez tout intérêt à tenter votre chance en suivant la procédure APB, en plaçant le lycée Carnot où vous le souhaitez dans la liste de vos vœux (si vous habitez loin de Dijon, comme le nombre de places en internat est limité, nous vous conseillons d’émettre 2 vœux “A/L Carnot Dijon, 1 avec internat et 1 sans internat).
- L’hypokhâgne, c’est le bagne ?
Absolument pas !
Certes, il faut avoir le goût du travail et apprendre à vous organiser (ce deuxième point est d’ailleurs considéré par presque tous les anciens élèves comme l’un des apports majeurs de leur année d’hypokhâgne) ; certes, il faut être assidu, et le contrôle des absences est strict car l’efficacité de vos études en dépend ; certes, vous pourrez être déçus dans un premier temps par le niveau des notes obtenues, qui se "cale" non plus sur les exigences du bac, mais sur celles des concours.
Mais vous trouverez beaucoup de satisfactions à progresser dans la connaissance des "humanités", à acquérir une plus grande rigueur intellectuelle, à apprendre à raisonner de manière libre et personnelle, à enrichir votre culture, à profiter d’une formation généraliste qui n’oblige pas à faire un choix trop précoce entre les disciplines. Tout cela n’est pas incompatible avec des activités sportives, associatives ou artistiques que vous pourrez mener de front — raisonnablement — avec vos études.
Vos professeurs vous connaissent, se rendent disponibles auprès de vous, vous suivent de près, corrigent vos travaux (à l’oral et à l’écrit) de façon détaillée et constructive, vous aident dans vos éventuelles difficultés, vous encouragent si nécessaire.
Vos camarades, loin de vous chercher noise ou de vous "enfoncer", ont autant intérêt que vous à la réussite du groupe face à vos "concurrents", qui se trouvent dans toute la France ! La vie en prépa facilite le travail en binôme ou en équipe. Un très bon esprit règne presque toujours dans nos classes.
- Peut-on intégrer une classe préparatoire littéraire avec un bac scientifique ?
Bien sûr ! Peu importe la section d’origine si vous êtes motivé(e) par la poursuite d’études littéraires et si vous avez un bon niveau général. Certes, il vous sera difficile d’envisager une orientation vers les lettres classiques, qui supposent latin et grec ; mais la plupart des équivalences sont possibles, pourvu que vous vous piquiez au jeu de la réussite ! Plusieurs intégrations à l’E.N.S. de Lyon en lettres et sciences humaines ces dernières années étaient le fait d’élèves de terminales S.
- Qu’appelle-t-on "crédits ECTS" ? ?
ECTS est une abréviation d’European Credits Transfer System, expression en anglais que l’on traduit par "Système européen de transfert et d’accumulation de crédits". Ce système vise à faciliter la reconnaissance et la comparaison des programmes d’enseignement supérieur à l’échelle européenne.
Il est couramment employé depuis la réforme LMD (Licence-Master-Doctorat) de 2002, qui a adapté le système scolaire français d’enseignement supérieur au standard de l’U.E. et a permis notamment la mise en place des programmes Socrates et Erasmus d’échanges d’étudiants entre les différentes universités européennes.
En France, un semestre d’étude correspond généralement à 30 crédits, une année d’étude correspond obligatoirement à 60, un DUT ou un BTS à 120 crédits et une licence à 180 crédits. Enfin, un master correspond à l’obtention de 300 crédits et un doctorat de 600 crédits minimum. Un crédit équivaut en principe à un volume de travail compris entre 25 et 30 heures d’enseignement, 60 crédits représentent 1500 à 1800 heures de travail selon les formations.
En hypokhâgne et en khâgne, votre travail régulier vous permettra d’acquérir 60 crédits par an ; si le conseil de classe et une commission (comprenant des membres de l’administration, de la vie scolaire, vos professeurs et des enseignants de l’Université de Bourgogne) réunie en fin d’année jugent que votre assiduité et/ou votre travail ont été insuffisants, les ECTS peuvent vous être refusés ; mais c’est exceptionnel. En cas de démission en cours d’année, vous pouvez vous voir attribuer 30 ECTS sur 60.
- Peut-on redoubler une classe préparatoire ?
La réponse est non en ce qui concerne la 1ère année (sauf exception liée, par exemple, à un dossier médical particulier ; dans ce cas, le redoublement, rarissime, se fait dans l’autre hypokhâgne que celle déjà suivie).
Mais il est possible de “khûber, c’est-à-dire de doubler la 2ème année, voire de la tripler dans des cas exceptionnels ; cela est à considérer en fonction des résultats au concours, et concerne tout particulièrement les bons élèves de khâgne : une admissibilité (ou une sous-admissibilité à un bon rang) peut être un motif pour tenter une nouvelle fois le concours ; cette possibilité doit être considérée comme la reconnaissance d’un bon niveau et comme une chance supplémentaire de réussite, surtout pas comme une sanction ! Dans tous les cas, les possibilités d’ECTS ne font pas perdre de temps par rapport à un parcours universitaire “classique.
- Si je vais en classe préparatoire et si j’arrête au bout de la première année, est-ce que je suis obligé(e) de recommencer en première année à l’Université ?
Tout dépend de vos résultats : si les efforts manifestés durant l’année et les notes obtenues le justifient, la commission lycée-université de fin d’année vous attribuera les 60 crédits ECTS (voir ci-dessus) correspondant à l’année L1, comme en faculté. Il vous sera alors possible de poursuivre vos études en L2 dans n’importe quelle université.
De la même façon, si votre travail est satisfaisant en deuxième année, vous bénéficierez à nouveau de 60 crédits ECTS, et vous vous retrouverez titulaire des 120 crédits correspondant au niveau L2.
Dans certaines filières (ex. Droit) où vous ne suivez pas en hypokhâgne l’ensemble des enseignements nécessaires au passage en 2ème année, l’Université peut vous faire passer des épreuves ou entretiens spécifiques pendant l’été.
Regardez sur la page Matières et horaires le document correspondant à l’exemple du parcours de Lucie, inscrite en langue vivante anglais.
- Qu’appelle-t-on “khôlle ?
Il s’agit d’interrogations orales destinées à vérifier les connaissances acquises et surtout à s’entraîner aux épreuves devant les jurys. On en compte une par matière chaque trimestre en hypokhâgne, chaque semestre en khâgne (dans certaines disciplines, en khâgne, ont lieu par ailleurs en mai des “khôlles publiques devant la classe).
Une khôlle se prépare en 1 heure, et l’interrogation dure 30 minutes, réparties entre un temps d’exposé et un entretien avec le “khôlleur.
C’est une remarquable préparation aux oraux de concours... et aux échanges oraux qui constitueront la base de votre vie professionnelle !
L’entretien qui suit la khôlle peut aussi être l’occasion d’un échange avec l’enseignant sur votre scolarité, vos méthodes, vos projets...
- Comment prépare-t-on l’écrit des concours ?
Un travail régulier d’acquisition des connaissances est indispensable, mais il ne s’agit pas, bien sûr, de les “réciter : l’hypokhâgne est en grande partie consacrée, dans les différentes disciplines, à l’apprentissage de la construction du raisonnement et de l’argumentation.
La majorité des travaux écrits sont effectués en temps limité (4 h, 5 h ou 6 h), au lycée (souvent le samedi matin, ce qui libère le reste de votre week-end).
Deux fois par an est organisé un concours blanc : pendant une dizaine de jours, vous composez dans toutes les matières, dans les conditions des vrais concours, sur un vaste programme de révisions.
Vos professeurs peuvent aussi vous proposer quelques devoirs à la maison.
- Y a-t-il des conseils de classe en CPGE littéraire ?
Oui. Ils se tiennent une fois par semestre, en présence du proviseur ou de son adjoint, de la Conseillère Principale d’Éducation en charge des CPGE, des enseignants de la classe et des délégués des élèves. Ainsi, vos professeurs vous connaissent mieux, et vous bénéficiez d’un suivi pédagogique comparable à celui qui vous était familier dans le secondaire, mais aussi de conseils personnalisés vous permettant de progresser.
- Quelle est la différence entre admissibilité et admission ?
Les épreuves écrites des concours ont lieu, en deuxième année (khâgne), généralement en avril (on a donc environ 7 mois, de septembre à mars, pour les préparer) ; elles se déroulent au lycée Carnot, et sont corrigées par des jurys nommés par les Écoles. Les résultats d’admissibilité sont publiés début juin : il s’agit de la liste des candidats que leurs notes d’écrit autorisent à passer l’oral. Par ailleurs, les candidats “sous-admissibles (arrivant sur la liste peu après les précédents) ne vont pas à l’oral mais reçoivent automatiquement les ECTS de la 2ème année de classe préparatoire.
Les épreuves orales d’admission sont organisées dans les Écoles (à Paris ou à Lyon), principalement pendant la deuxième quinzaine de juin (il faut donc profiter des quelques semaines qui suivent les vacances de printemps pour les préparer ; trop souvent, des candidats persuadés d’avoir “raté leur écrit se retrouvent admissibles et doivent improviser leur oral !). Il est conseillé aux hypokhâgneux d’aller assister en fin d’année à des oraux pour se familiariser avec le déroulement des épreuves.
Les résultats définitifs (classement en fonction du total des notes d’écrit et des notes d’oral) sont mis en ligne par les Écoles début juillet. Pour les E.N.S., il y a environ 2 fois plus d’admissibles que d’admis ; pour l’École des chartes, environ 3 fois plus.
- Si je n’ai pas trouvé sur ce site toutes les réponses à mes questions, où puis-je obtenir d’autres renseignements ?
Les professeurs de prépa se rendent régulièrement dans des lycées de la région pour participer à des forums, entre novembre et janvier. Vous pouvez demander à la direction de votre établissement si l’un de ces forums y est prévu et à quelle date.
Un samedi de début novembre se déroule au Zénith de Dijon le salon de l’étudiant, où le lycée Carnot a un stand.
Mi-novembre se tient au Palais des Congrès de Dijon le salon Studyrama ; des professeurs de classes préparatoires du lycée Carnot seront là pour répondre à vos questions.
SURTOUT, une journée des classes préparatoires et des Grandes Écoles est organisée au lycée Carnot chaque année à la fin novembre, un samedi de 9 h à 15 h. C’est pour vous la meilleure occasion de rencontrer des enseignants de CPGE, des personnels de l’administration et de la vie scolaire, des élèves et anciens élèves de prépa, des représentants des Écoles, etc. D’autres lycées de l’Académie y présentent aussi leurs formations CPGE.
Par ailleurs, vous serez invité à une séance d’information et de découverte qui se tiendra au lycée Carnot un jour de janvier. Elle sera proposée aux lycéens de terminale de l’Académie, éventuellement en visioconférence ou en web émission. Vous serez informé sur ce site et pourrez vous inscrire en ligne.
Si vous n’avez pu vous rendre à ces manifestations, une journée portes ouvertes a lieu tous les ans un samedi de février ; elle a pour but de faire connaître aux futurs élèves et à leurs familles l’ensemble des enseignements du lycée Carnot.
Haut de page