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Lycée Carnot

Témoignages

Corentin, en K1 en 2016-2017

Attiré par les disciplines littéraires bien qu’ayant obtenu un baccalauréat scientifique, c’est sous les conseils de mes professeurs de terminale que je me suis orienté vers une prépa A/L au lycée Carnot. Mon intérêt et ma curiosité pour les disciplines enseignées y ont été étayés, si bien que je n’ai à aucun moment pu regretter mon choix.
Ces deux années de prépa ont été incomparablement formatrices et constructrices d’un point de vue aussi bien scolaire qu’humain. Les exigences des professeurs, indispensables à toute réussite, peuvent certes effrayer mais l’expérience est si enrichissante que l’on prend rapidement plaisir à effectuer le travail sérieux et régulier demandé. Là, il me semble, est l’unique condition pour ne pas subir une telle scolarité, mais plutôt saisir cette véritable opportunité d’épanouissement personnel qu’elle nous offre.
Et, bien heureusement, nous ne sommes pas seuls ! Les professeurs, passionnés et bienveillants, sont toujours disponibles ; et l’ambiance de classe est loin d’être à la rivalité. Cela permet de se sentir épaulé et d’évoluer dans un climat agréable, dans un cadre architectural superbe, afin de surmonter cette épreuve dans les meilleures conditions. À titre personnel, ces années m’ont incontestablement permis de progresser tout en prenant confiance en moi : c’est ainsi que j’ai pu aborder le concours avec détermination et assurance.
Reçu à l’École nationale des chartes à l’issue de ma khâgne (2017), je quitte le lycée Carnot avec une pointe de tristesse mais surtout beaucoup de très bons souvenirs tant avec mes camarades qu’avec mes professeurs, que je retrouverai avec grand plaisir !
 

Samuel, en K1 de 2014 à 2017

J’ai toujours hésité entre sciences et lettres. Après un bac scientifique spécialité SVT, c’est par goût pour le latin et la philosophie que j’ai finalement choisi de m’orienter vers une hypokhâgne au lycée Carnot, sans jamais regretter mon choix. La khâgne est certes une formation exigeante, souvent intense et qui peut mettre à mal les esprits, mais il s’agit surtout d’une expérience incroyablement enrichissante. Au terme de mes années de khâgne, j’ai pu entrevoir quantité de domaines passionnants qu’une simple marche à la spécialisation aurait, me semble-t-il, définitivement occultés en Université. Outre de solides méthodes de travail, la khâgne m’a également permis de développer un goût pour la subtilité et la finesse dans la réflexion. J’ai rapidement pris plaisir à étudier au milieu d’une telle richesse intellectuelle, au point de renouveler trois fois l’expérience avant d’intégrer, après deux sous-admissiblités aux concours, l’ENS de la rue d’Ulm (2017). J’ai toujours refusé de m’expatrier vers une grande prépa parisienne pour ne pas perdre l’atmosphère du lycée Carnot, lequel reste à taille humaine et dans un esprit d’entraide et d’épanouissement plutôt que de compétition permanente. J’ai surtout pu y rencontrer des professeurs passionnés et qui se sont toujours montrés présents, tant pour me soutenir que pour m’encourager à aller plus loin, avec une constante bienveillance. On accusera Carnot de n’être qu’une prépa de province dont les ambitions devraient rester modestes ; mais il me semble que tout futur khâgneux doit bien garder à l’esprit que jusqu’à preuve du contraire, et en s’en donnant les moyens et la peine, l’admission reste possible.
 

Marion, en K1 en 2014-2015

J’ai su assez tôt dans quelle direction je souhaitais m’orienter en termes d’études. Dès la seconde, j’avais découvert l’École nationale des chartes et par conséquent décidé d’entrer après un bac L en prépa littéraire. Ayant tenté sans succès d’intégrer une prépa parisienne, j’ai effectué mon hypokhâgne et ma khâgne Chartes à Carnot.
Une fois arrivée à Carnot, je n’ai pu que me féliciter d’avoir raté l’intégration à Paris : l’ambiance et les conditions de travail de Dijon sont incomparablement plus propices, ce me semble, à la réussite de jeunes étudiants motivés et enthousiastes, qui y trouvent un environnement protecteur et chaleureux pour étudier au cours de ces deux années fort intenses. J’ai ainsi été admise à l’issue de ma khâgne à l’École nationale des chartes (2015), tout en gardant un souvenir ému de mes deux années de prépa, où j’ai fait des rencontres formidables et où je garde d’étroits contacts avec mes anciens professeurs, qui ont su rendre ces deux années inoubliables.
Que l’on intègre ou pas une grande école à l’issue de la prépa littéraire, celle-ci offre un enseignement pluridisciplinaire tout à fait original et, plus généralement, est un lieu d’acquisition de méthodes de travail, d’approfondissement des connaissances et de découverte de soi, doublée d’un tremplin vers des cursus et des carrières tout à fait riches et variés, qui profite à tous, chacun à sa manière.
 

Pierre, en K1 en 2012-2013

C’est après avoir fait deux années de prépa littéraire au Lycée Militaire de Saint-Cyr que je suis arrivé au Lycée Carnot. En effet, bien qu’admissible au concours d’entrée à l’Ecole Spéciale Militaire (aka “Saint-Cyr, “Coët, “la Spéciale...), je n’étais pas repris à khûber. C’est donc sur les conseils d’un ami, dont le père enseignait la philo en ces murs, que je suis arrivé à Dijon.
J’avoue avoir tout d’abord été un peu perdu entre ulmistes, chartistes, A/L et autres B/L, mais bon, comme le dit Clint Eastwood, "On s’adapte, on maîtrise, on domine !", ce que je me suis attelé à faire.
Les professeurs ont été très compréhensifs, acceptant de me faire passer des DS sur des épreuves spécifiques à Cyr, et à me préparer aux oraux une fois l’admissibilité acquise. Leur travail a payé, et je leur en reste reconnaissant, d’autant que j’ai dû leur donner du fil à retordre. Cela ne m’empêchait pas de faire quelques heures supplémentaires, en allemand ou en histoire antique.
Ma grande hantise restait néanmoins le sport (10% de la note finale), aussi allais-je souvent courir le mardi soir sous la coursive qui fait le tour des trois cours (la piste de 200 m donnant l’impression de tourner sans cesse), et le samedi dans Dijon. J’ai également réussi à aller à la piscine pour m’entraîner, mais il faut reconnaître qu’y aller seul n’est pas ce qu’il y a de plus drôle....
J’espère qu’il y aura à nouveau un jour à Carnot une "Corniche Bournazel" qui prépare spécialement de jeunes gens aux concours des Écoles militaires, comme c’était le cas dans les années 60 ! Préparer en petit groupe est toujours plus agréable que de le faire seul.
Je suis aujourd’hui (2014) en première année à l’École Spéciale Militaire, au milieu de la lande bretonne, pour trois ans, avant de rejoindre, en 2016, si tout se passe bien, l’École d’Application de mon arme et devenir Officier de l’Armée de Terre.
Le souvenir de cette année dijonnaise est encore bien vivace et riche en bons souvenirs dans mon esprit.
 

Julie, en K1 en 2011-2012

Après avoir obtenu un Baccalauréat littéraire en 2010 au Lycée Notre-Dame de Dijon, je me suis tournée vers la classe préparatoire littéraire du Lycée Carnot. Je n’avais pas de projet professionnel précis à l’origine et c’est plus la proximité et la facilité de logement qui ont influé sur mon choix. J’ai commencé mon hypokhâgne sans attente particulière, mon but étant simplement de profiter des enseignements pluri-disciplinaires et de ne pas m’enfermer dans un seul objet d’étude comme c’est souvent le cas à l’Université. Les trois ans passés au lycée Carnot ont été une période décisive dans mon cursus : c’est en HK2 que mon goût pour l’Histoire s’est révélé et que j’ai pris la décision de faire une K1 option Chartes. J’ai vécu deux fois l’expérience (éprouvante) du concours B, sous-admissible la première année, admissible la seconde. Si mes résultats à l’oral ne m’ont pas permis d’intégrer la prestigieuse École nationale des chartes en tant qu’élève archiviste paléographe, j’ai cependant eu l’opportunité de continuer mes études en son sein, en tant qu’étudiante sélectionnée sur dossier. Le partenariat avec l’Université de Bourgogne m’a également permis d’obtenir deux licences avec mention, une d’Histoire et une d’Anglais. Aujourd’hui (2014) je suis heureuse de mon parcours et de profiter des enseignements et du réseau qu’offre l’École nationale des chartes, qui me délivrera un Master 2 l’année prochaine et probablement par la suite un Doctorat. Sans mon passage par le Lycée Carnot et sans l’influence des professeurs qui m’ont beaucoup guidée dans mes choix d’orientation, je n’aurais probablement jamais eu ce parcours qui m’ouvre de belles perspectives d’avenir. Le Lycée Carnot offre de réelles possibilités pour les élèves motivés et n’a rien à envier aux prestigieuses classes préparatoires parisiennes car c’est un établissement où chaque élève est accompagné de façon individuelle par des professeurs à l’écoute et où tous les parcours sont possibles.
 

 

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